Saturday, November 8, 2008

Un sénateur socialiste

C'est la première fois que je m'intéresse à ce que Mélanchon peut bien raconter. Je connaissais le nom de cet énergumène, probablement pour l'avoir entendu à la radio ou l'avoir lu, inséré dans un titre de presse, mais jamais je n'avais porté attention à cet individu. Pour moi, le parti socialiste se limite aux éléphants et aux éléphantes, généralement, ceux et celles qui ont participé aux différents gouvernements et, pour cause résidentielle, à Georges Frêche. Sorti de là, je ne sais pratiquement rien de ce troupeau.

Comme Mélanchon vient de claquer la porte du P.S., j'ai été attiré par ses déclarations faites sur son blog. Ce qui m'a permis de relever la phrase suivante :
L’élection d’un représentant [Obama] des parias de l’Amérique est à sa façon l’équivalent d’une révolution compte tenu de l’état d’arriération de la société américaine en général après l’esclavage, puis l’apartheid et encore à présent un racisme courant dont la permanence du Klan et de ses meurtres est une monstrueuse expression extrême.
Je ne souligne même pas le très faible niveau syntaxique de cette déclaration, je me dis simplement que, vraiment, il y a un tas de choses qui m'échappent dans ce pays. Je croyais que des représentations de cet ordre étaient du domaine des lycéens semi-analphabètes qui se piquent de faire de la politique sur un SkyBlog. Mais non, un sénateur socialiste peut raconter publiquement de pareilles inepties, largement empreintes de xénophobie, sans rougir.

Comme dirait Schopenhauer, ceci explique celà : le P.S., c'est des éléphants en tête et, à la ramasse, une bande de macaques hurleurs (128 978) en guise de militants.

1 comment:

deligne said...

Les socialos sont dans la merde