Les prix du pétrole se sont propulsés subitement lundi à un nouveau record, à 139,89 dollars le baril à New York, après une interruption de la production en Norvège et un recul du dollar, à quelques jours d'une réunion au sommet en Arabie saoudite entre pays consommateurs et producteurs. Ce Mardi matin, les cours étaient orientés à la baisse en Asie.
"La hausse de la consommation est inférieure à celle de la production. Le marché est bien fourni [mais] les prix augmentent, et cette situation est artificielle et imposée [par des puissances]"
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé mardi des "puissances" de faire monter le prix du pétrole à des fins économiques ou politiques, lors d'une réunion de l'OPEP à Ispahan. Il a encore affirmé que "certaines puissances capitalistes" tirent artificiellement à la hausse les prix du pétrole pour "assurer les coûts de leurs guerres et occupations ou pour justifier les investissements pour l'exploitation de nouvelles sources d'énergie au fond des océans, aux pôles et ailleurs"
Le litre de super sans plomb 95 a frôlé la barre de 1,50 euro en France la semaine dernière, avec un record à 1,4935 euro, après 1,4713 euro la semaine précédente et un plus haut à 1,4755 euro fin mai..
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