Saturday, November 8, 2008

Un sénateur socialiste

C'est la première fois que je m'intéresse à ce que Mélanchon peut bien raconter. Je connaissais le nom de cet énergumène, probablement pour l'avoir entendu à la radio ou l'avoir lu, inséré dans un titre de presse, mais jamais je n'avais porté attention à cet individu. Pour moi, le parti socialiste se limite aux éléphants et aux éléphantes, généralement, ceux et celles qui ont participé aux différents gouvernements et, pour cause résidentielle, à Georges Frêche. Sorti de là, je ne sais pratiquement rien de ce troupeau.

Comme Mélanchon vient de claquer la porte du P.S., j'ai été attiré par ses déclarations faites sur son blog. Ce qui m'a permis de relever la phrase suivante :
L’élection d’un représentant [Obama] des parias de l’Amérique est à sa façon l’équivalent d’une révolution compte tenu de l’état d’arriération de la société américaine en général après l’esclavage, puis l’apartheid et encore à présent un racisme courant dont la permanence du Klan et de ses meurtres est une monstrueuse expression extrême.
Je ne souligne même pas le très faible niveau syntaxique de cette déclaration, je me dis simplement que, vraiment, il y a un tas de choses qui m'échappent dans ce pays. Je croyais que des représentations de cet ordre étaient du domaine des lycéens semi-analphabètes qui se piquent de faire de la politique sur un SkyBlog. Mais non, un sénateur socialiste peut raconter publiquement de pareilles inepties, largement empreintes de xénophobie, sans rougir.

Comme dirait Schopenhauer, ceci explique celà : le P.S., c'est des éléphants en tête et, à la ramasse, une bande de macaques hurleurs (128 978) en guise de militants.

Wednesday, August 6, 2008

Kigali accuse Paris

Le Rwanda demande des comptes à la France

Ce n'est pas la première fois que les autorités rwandaises accusent Paris d'être impliqué dans le génocide qui a fait plus de 800 000 morts en 1994, selon les estimations de l'ONU. Mais à présent, elles menacent de poursuivre des responsables politiques français devant la justice internationale pour "complicité (..) dans la préparation et l'exécution du génocide". Un rapport d'une commission d'enquête rwandaise, présenté mardi, vise notamment François Mitterrand, Edouard Balladur, Alain Juppé, Dominique de Villepin, Hubert Védrine, ainsi que plusieurs militaires français. La France a rejeté ces accusations, indiquant que la commission rwandaise n'avait aucune légitimité en la matière. Les deux pays n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 2006, après qu'un juge français eut réclamé des poursuites contre le président rwandais Paul Kagamé pour son rôle dans le déclenchement du conflit.

Monday, August 4, 2008

Soljenitsyne est mort

L'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne est mort à l'âge de 89 ans des suites d'une insuffisance cardiaque. Prix Nobel de littérature en 1970, Soljenitsyne a révélé au monde le véritable visage du système carcéral soviétique à travers des ouvrages comme Une journée d'Ivan Denissovitch, Le Premier Cercle ou encore L'Archipel du Goulag. Privé de sa citoyenneté soviétique et expulsé du pays en 1974, l'écrivain part vivre en Allemagne, en Suisse et aux Etats-Unis, devenant un emblème de la dissidence pendant la guerre froide. Il mettra fin à son exil vingt ans plus tard. Après son retour, il ne baisse pas la garde et continue à dénoncer la stratégie du Kremlin et la décadence morale et spirituelle de son pays. Quand il accepte finalement de recevoir le prestigieux prix d'Etat russe des mains de Poutine en 2007, Soljenitsyne déclare : "A la fin de ma vie, je peux espérer que le matériel historique que j'ai collecté entrera dans les consciences et la mémoire de mes compatriotes."

Saturday, August 2, 2008

Inaki de Juana Chaos

L'atmosphère était lourde, samedi 2 août près du pénitencier d'Aranjuez, à côté de Madrid, alors que l'un des activistes les plus sanguinaires de l'histoire de l'ETA, Inaki de Juana Chaos, devait retrouver la liberté après 21 ans derrière les barreaux.
"Je ne peux avoir qu'une opinion : il faut respecter la loi", a déclaré vendredi soir le chef de l'exécutif, José Luis Rodriguez Zapatero, avant d'ajouter : "Cet individu suscite chez tous les citoyens et, bien sûr, chez le chef du gouvernement, une sensation parfaitement compréhensible de mépris."

"Révoltant !" C'est ainsi que les associations de victimes du terrorisme ont qualifié la libération conditionnelle de l'ex-militant de l'ETA.

Sunday, July 27, 2008

Commando Biscaye

Sept membres ou collaborateurs présumés de l'important "commando Biscaye" de l'ETA, démantelé mardi, ont été placés en détention, dont son chef présumé Arkaitz Goikoetxea Basabe, a annoncé ce matin la justice espagnole.

Sur le total des dix personnes interpellées lors de ce vaste coup de filet espagnol visant la structure "la plus active" de l'ETA, responsable du dernier attentat meurtrier de l'organisation basque armée, sept ont été placées en détention.

Tuesday, July 22, 2008

Karadzic arrêté

"Radovan Karadzic a été repéré et arrêté"
Par cette déclaration laconique, lundi soir, le président serbe Boris Tadic a annoncé l'arrestation par la police serbe, vendredi dans la banlieue de Belgrade, de l'ancien président des Serbes de Bosnie recherché pour "génocide, crimes contre l'humanité, infractions graves aux Conventions de Genève et violations des lois ou coutumes de la guerre". En cavale depuis 1997, il est accusé par le TPIY d'être responsable du génocide de Srebrenica, du siège de Sarajevo et de la détention de civils dans des camps de la région de Prijed. Ce matin, Karadzic, qualifiant la situation de "farce", a été entendu lors de l'audition préliminaire, premier pas dans la procédure menant à l'extradition du suspect vers le Tribunal international à La Haye. Les USA ont salué l'arrestation d'un "Oussama Ben Laden d'Europe" et y ont vu un "hommage" aux victimes de la guerre de Bosnie (1992-1995) ; "une étape importante", selon l'UE.

Sunday, July 20, 2008

ETA : nouvelle offensive

L'ETA semble avoir lancé, aujourd'hui, une nouvelle offensive contre des intérêts touristiques espagnols avec l'explosion de plusieurs bombes de faible intensité dans le nord du pays sans faire de blessé, ont indiqué les autorités.

Quatre petites bombes ont explosé à la mi-journée et en début d'après-midi près de plages de Cantabrie et sur un terrain de golf. Les zones concernées avaient été évacuées à temps : un appel passé dans la matinée au nom de l'organisation indépendantiste basque avait en effet prévenu les pompiers de la prochaine explosion de ces bombes et signalé leur localisation. Une première explosion avait également eu lieu très tôt dans la matinée dans la localité de Getxo, près de Bilbao devant une agence de la banque britannique Barclays. Aucun appel n'avait précédé cette explosion qui a endommagé un distributeur de billets et brisé des vitres.

Le ministre socialiste espagnol de l'intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a condamné ces attentats, assurant qu'en "Espagne, la meilleure façon de s'assurer un long séjour en prison est actuellement d'intégrer l'ETA".