No Promises

Au sujet de "No Promises", le dernier disque de Madame Sarkozy, Jim Farber qui écrit des critiques musicales pour le New York Daily News, un des quotidiens le plus lu de la cité, dit ce qui suit :

Quel nerve, you may be thinking. And you'd think right. Bruni may have an elevated image - those cheekbones don't hurt - but her voice remains a dry heave of a thing. As she moves through these spare melodies, she has trouble sustaining more than a few notes at a time, and that's in the studio, folks. Live performances by her, posted by cruel folks on YouTube, sound even flintier. Bruni's whispers mean to offer intimacy but they only end up seeming evasive and spent.

"Bruni représente une belle image - ses paumettes ne choquent pas - mais sa voix rappelle quelque chose de desséchée. Alors qu'elle chante sur des mélodies faciles, elle a du mal à soutenir plus de quelques notes de suite, et pourtant tout ça a été enregistré en studio, les mecs. Ces performances en live ont été remarquées par des gens cruels sur YouTube, le son est fluet. Les chuchotements de Bruni veulent signifier l'intimité mais ils finissent seulement par paraître évasifs et épuisés."


Très justement, Jim Farber rappelle qu'"il ne vous est pas nécessaire d'avoir beaucoup de voix pour appartenir à un certain genre de la chanson française. Il suffit d'avoir une idée de voix, une simple respiration vous permet d'entrer dans la longue lignée des chanteuses chics parisiennes, de Véronique Sanson à Brigitte Bardot en passant par Charlotte Gainsbourg. Carla Bruni souhaite rejoindre leur aimable compagnie."

You don't need much of a voice to pass as a certain kind of French chanteuse. Just a suggestion of a voice, a breathy puff of sound, qualifies you to join a long line of chic Parisian songbirds, from Veronique Sanson to Brigitte Bardot to Charlotte Gainsbourg. Carla Bruni aspires to their sheer company.

Je n'ai pas pris la peine de vérifier ces allégations. D'ailleurs, je ne pense pas avoir entendu une seule fois la voix de Madame Sarkozy, ni lors d'un interview radiophonique et encore moins dans le cas d'une des ses chansonnettes. En réalité, je ne savais même pas que Carla Bruni existait avant que notre Prez ne l'embarque à Disney Land. La seule poupée, un peu dans le même genre, dont j'avais réussi à retenir le nom, c'est Paris Hilton, mais seulement pour avoir quelques fois fréquenté les hôtels de son père.